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samedi 11 mai 2013

Lost in translation



L’appel aux armes contre la faille fût un échec mais cela ne nous découragea nullement : si nous ne pouvions faire ravaler sa salive au balrog, alors les locataires de Carn Dûm n’avaient qu’à trembler ! Ils seraient les instruments de notre revanche.

Nous nous retrouvons donc à l’entrée de la cité angmarim. Face à nous se dresse un pont gardé par un énorme troll et ses comparses, à gauche un chemin s’enfonce vers l’inconnu.
« Bon qui a un plan de cette fichue cité ? » demande Laenith, ce à quoi Oronim répond en détournant le regard, tandis qu’Asmal semble soudain absorbé par l’état de ses flèches, que Mengrim se cache et que Tanato disparait dans la nature.
L’attaque perd un peu de sa superbe.
« Pas grave, on fonce dans le tas ! » déclare le chasseur. Une idée qui semble plaire à tout le monde.
Mais une voix se fait entendre : « Suivez-moi, moi je connais la route ! » c’est Apema qui vient de terminer son repas et s’avance bouclier au point.

La voilà qui file vers la descente de gauche nous menant tout droit vers des troupes Krahjarn entourées de quelques peuples pâles. Apema lance un cri pour les attirer mais l’attention de l’ennemi est aussitôt détournée par une pluie de flèches sortie de nulle part (ou presque).
Mengrim fonce alors dans le tas pour intercepter tout ça et Tanato par sa laideur réussi à tellement choquer les lieutenants Krahjarn qu’ils en restent coi sur place mais sont bien vite réveillés par la piqure s’une flèche là encore sorti de nulle part (ou presque).
Oronim met en garde contre les lances empoisonnées des cousins de Tanato (les peuples pâles oui, il faut suivre un peu !) mais trop tard, le groupe est perdu dans les effluves verdâtres. Chacun se tourne vers Asmal en quête d’un contrepoison, mais celui-ci n’a rien remarqué et continu de tirer sur tout ce qui passe à sa portée. Heureusement Tanato a quelques tours dans son sac et évite que la situation s’envenime, mais son moral décline et Laenith est perdue dans son livre de chant à la recherche d’un soi-disant super chant d’inspiration dont elle a visiblement perdu la trace.
Finalement, la troupe finit tout de même par se retrouver face à une grille que malgré toutes ces compétences de cambrioleur, Tanato n’arrive pas à ouvrir (à se demander à quoi il sert).
Pas le choix : il ne nous reste qu’à suivre le seul chemin restant et monter sur la plateforme qui se dresse à notre droite. Mais Apema reste figée sur place, les yeux dans le vague. Tout le monde commence à s’inquiéter de l’état de notre guide qui finit finalement par revenir parmi nous, mais sa voix se fait fluette et elle semble complètement avoir oublié le chemin. Une nouvelle personnalité de notre gardienne s’offre à nous.
Ayant perdu notre guide, nous retournons à notre plan de départ : on avance et tape tout ce qui bouge !

L’ascension continue, quelques petits packs d’ennemis tentent de nous empêcher d’avancer mais sont vite réduit au silence et nous voilà face à un imposant ourouk-hai du nom d’Urro, qui rejoint bien vite ses troupes dans l’au-delà.
La voie étant dégagée, nous pouvons alors franchir une gille (non cadenassée celle-là) qui nous conduit tout droit dans des égouts remplis de répugnantes limaces. Jusque-là pas de problème, la route est toute tracée et nous n’avons qu’à suivre le chemin.
Une plateforme grillagée apparait avec plusieurs souffleurs de cor, qui portant bien leur nom rendent vite leur dernier souffle. La plateforme dégagée nous pouvons alors avoir accès à la sortie des égouts et nous frayer un chemin entre les angmarims, les gorthorogs et les peuples pâles.
Mais la route est longue, Tanato commence sérieusement à déprimer et dans un mouvement de désespoir se jette du haut d’une passerelle dans les eaux empoisonnées de Carn Dûm. Laenith se précipite alors vers le rivage pour repêcher le pauvre hobbit dépressif et lui remonter un peu le moral.
Pendant ce temps, le reste de la troupe s’en donne à cœur joie, frappant tout ce qui passe à portée. Une fois Tanato mis sous prozac, la ballade se poursuit : on monte, on descend, on remonte, on redescend, on tourne, on se retourne : on est perdu quoi…
Mais soudain après avoir occis un gorthorog qui passait par là, une grosse voie s’élève : « détruisez toutes les passerelles ! »
« Qu’est-ce qu’il a dit ? » demande Mengrim qui en plus d’être borgne est visiblement dur de la feuille.
« Aucune idée, on s’en fiche on fonce ! » répond Asmal
Et nous voilà reparti.
On avance, des gorthorogs s’acharnent à jouer du tambour sur les plateformes sans qu’on comprenne trop pourquoi (ce qui ne nous empêche pas de les passer au fil de l’épée) et l’ascension continue en direction de la grosse voix.
« Rhooo mais où sont passées mes potions de puissance ?!! » râle alors Apema-2.0.
On fait une pause, chacun farfouille dans ces sacs, Oronim fait don de quelques-uns de ses breuvages bleus, et un bruit se fait entendre….
« La passerelle, la passerelle !!!! » crie Tanato
« Bah quoi la passerelle ? » s’interroge le reste du groupe.
Un coup d’œil à la passerelle supérieure…. Tiens… plus de passerelle…
« Comment on va faire maintenant ?!! » continue de brailler le hobbit dépressif en s’arrachant le peu de cheveux qu’il lui reste.
« Du calme, doit bien y avoir un autre chemin » répondent les autres.
Le groupe s’éparpille et finalement nous réussissons à trouver un passage (vite déblayé) vers Barashal (dit « la grosse voix »).
Tout le monde passe à l’attaque ! Une fois encore Tanato se retrouve avec le moral dans les chaussettes, mais Laenith parvient à lui administrer un Xanax et l’énorme gorthorog tombe, lâchant une clé au passage.
« Chouette ! Ça doit être là clé de la première grille ! » déclare Mengrim.
Et nous voilà reparti en chemin inverse pour découvrir que finalement, non, ce n’est pas la bonne clé….

Loin d’être découragés nous cherchons alors un autre chemin… Après ce qui semble une éternité nous finissons par arriver dans l’antre de la pieuvre.
Mengrim nous fait un topo, que chacun écoute d’une oreille distraite, et nous passons à l’attaque.
Le premier pilier tombe, on se précipite à l’attaque mais la pieuvre ne l’entend pas de cette oreille (si tant est qu’elle ait des oreilles).
Le pilier tremble, « demi-tour ! » hurle Mengrim, mais… plouf notre gardienne n’a pas suivi.
On tente de survivre mais Tanato baisse les bras, Laenith panique et Oronim et Mengrim finissent par suivre le mouvement. C’est la débandade.

Apema subit un nouveau changement de personnalité, on se prépare tous et on y retourne ! Il ne sera pas dit qu’une pieuvre nous barrera le passage !
Premier pilier et ….plouf, notre gardienne tombe à l’eau.
Alors, dans un cri effroyable, Mengrim prend le relais faisant du sushi de tentacule et le combat continue.
On fait le tour du lac, et voyant flotter Apema, Laenith s’arrête pour la repêcher, abandonnant en même temps le reste de ses compagnons…
Oronim tente de les garder en vie, mais Mengrim succombe. Heureusment, Apema a récupéré et se lance à nouveau dans la bataille. Tanato frôle une fois de plus la mort, Asmal se cache mais l’acharnement paie et la pieuvre coule !

Exténués par toutes ces péripéties, nous décidons alors de remettre à plus tard la seconde partie de notre assaut.

Merci à Oronim (Palo), Asmal (Girli), Tanato (Sharilaa), Mengrim (Istara), Apema (Pemo) et Apema-2.0 (la chère et tendre d'Apema dont j'ai malencontreusement oublié le nom )


(Texte Lalaithriel)

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